La polémique du blocage publicitaire sur internet

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Derrière les pages qu’on lit sur internet, il se passe un travail énorme qui s’applique automatiquement après que des ingénieurs aient effectué ce qu’on appelle des programmations. C’est de cette façon qu’il est possible d’entrer un mot sur un moteur de recherche et d’acquérir des milliers de résultats classifiés en page. En général, toutes ces pages que l’on consulte presque de manière instinctive sont gratuites. On en vient à se demander comment tout cela fonctionne, comment les ingénieurs, bloggeurs et autres agents qui travaillent pour la bonne organisation d’internet sont-ils rémunérés ?

La publicité comme source de revenus sur internet

La plupart sinon tous les sites gratuits qui sont disponibles sur internet gagnent de l’argent à travers la publicité essentiellement. En effet, quand vous consultez une page gratuite il arrive que l’on vous propose des annonces sur divers sujets (compagnies aériennes, système de chauffage, équipement de jardin, immobilier, hôtel ou maison de séjour, etc.) Ces sites gratuits font la pub de certaines entreprises pour se faire un revenu. Ainsi, plus une page est visitée, plus les entreprises ont recours à elle pour faire leur publicité.

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Cependant, il y a quelque temps Free a lancé une campagne de blocage automatique des publicités Google pour tous ses utilisateurs. Cette théorie devait prendre effet suite à une mise à jour de la Freebox Révolution. De cette idée est née la polémique relative à la publicité sur internet. Microsoft et Mozilla se sont alignés dans ce même ordre en interdisant l’accès aux publicités sur leurs sites : on a entendu parler du navigateur IE 10 ainsi que du système “Do Not Track” de Mozilla Firefox. Ceci étant, la grande question qui revenait à chaque fois c’était de savoir qui pourrait bénéficier du blocage publicitaire sur internet puisque la survie de nombreux sites en dépend.

Selon les sondages, il n’est pas question de payer pour regarder des vidéos sur YouTube pour plusieurs internautes ou pour accéder à des sites d’informations. Par conséquent, supprimer les publicités sur internet n’est pas fort envisageable et même si c’était le cas, on se demande bien qui en profiterait. D’après certains analystes avisés, la rébellion de Free était plus motivée par la stratégie que par l’éthique comme on l’a laissé croire. Le but de cette manœuvre n’était pas premièrement de proposer une meilleure pratique de navigation mais plutôt d’obtenir de Google un accord d’échange de trafic payant. Une action qui aurait pu satisfaire une partie des internautes mais qui aurait certainement contrarié plus de la majorité.

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