L’investissement locatif consiste à acheter un logement mobilier dans l’optique de le louer. Neuf ou ancien, occupé ou non, il peut s’agir d’un appartement, d’une maison, d’un parking, d’un immeuble ou encore d’un local commercial. Ce type d’investissement est considéré comme une solution de prévoyance alternative financée par les loyers perçus et optimiser par les économies d’impôts. En effet, l’investissement locatif permet de constituer un patrimoine tout en mettant sa famille à l’abri des aléas de la vie. Comme tous investisseurs, il est normal de se poser des questionnements relatifs à la valeur ajoutée de l’immobilier locatif. Dans cet article, trouver des réponses à vos inquiétudes.
Plan de l'article
Quelle est la rentabilité d’un investissement locatif ?
Généralement, la rentabilité d’un immobilier locatif varie entre 2 et 7 %. Par contre, si vous effectuez un bon investissement locatif, vous devez impérativement générer entre 5 et 10 % de revenus. La performance de votre immobilier locatif dépend beaucoup plus du type de logement que vous avez acheté ou que vous détenez. Toutefois, au mètre carré, les petites surfaces rapportent davantage que les grandes. C’est dans cette logique que les studios et les T1 paraissent être les plus bénéfiques. Mais les locataires changent souvent. Ce qui implique une fréquence des vacances locatives. Par conséquent, le rendement locatif est impacté.
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Les grands appartements et les maisons sont moins rentables que les studios au mètre carré. Mais il présente l’avantage d’avoir des locataires stables qui sont le plus souvent des familles. Ces derniers ont tendance à s’approprier davantage votre bien locatif. Avec ces logements, vous bénéficiez d’une grande sécurité à l’abri de longues vacances locatives. Au milieu des types de logement locatif identifié ci-dessus, on retrouve les deux et trois pièces. Ils combinent à la fois les petites et les grandes surfaces ainsi qu’une stabilité des locataires. La relation entre le risque et le rendement de cette catégorie de logement est parfaitement équitable.
En plus du type de logement, l’emplacement est aussi un facteur qui influence le rendement d’un logement locatif. Par exemple, sur les adresses les zones résidentielles la rentabilité est plus faible. Cette faiblesse du rendement est due à la cherté des coûts de location de ces logements. Cependant, ces secteurs sont les plus sûrs en termes de valorisation à cause de l’offre qui est inférieure à la demande. À Paris, le rendement d’un logement locatif est souvent inférieur à 3 %.
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Comment calculer le rendement d’un logement locatif ?
Pour calculer le rendement d’un placement immobilier, vous devez déterminer trois éléments essentiels. Il s’agit entre autres de la rentabilité brute, de la rentabilité nette de charge et de la rentabilité nette-nette.
La rentabilité brute
C’est le premier indicateur à prendre en compte. Très utile, il permet de comparer les éléments relatifs aux charges et la fiscalité locale pour chaque bien. Par ailleurs, la rentabilité brute ne donne qu’une première indication. Pour un calcul très précis, il est essentiel de prendre en compte d’autres facteurs. La rentabilité brute se détermine en divisant le loyer annuel par le prix du logement. Le résultat issu de ce calcul sera multiplié par 100 pour obtenir une rentabilité brute. Comme vous pouvez le remarquer, il se détermine sur la période d’une année.
La rentabilité nette de charge
Elle vous donne une idée bien précise du rendement de votre logement locatif. En prenant en compte les entrées et les sorties, elle vous permet ainsi de mieux mesurer les tenants et les aboutissants de votre investissement. La détermination de la rentabilité nette de charge est presque semblable au calcul de la rentabilité brute. Sauf que, dans le loyer annuel, vous devez retrancher la taxe foncière, les charges non récupérables et les frais de gestion.
La rentabilité nette-nette
Il s’agit de la rentabilité nette des charges, plus la fiscalité ainsi que les recettes et les dépenses annexes. Cette rentabilité dépend beaucoup plus du profil fiscal du propriétaire et de l’investissement. Pour calculer la rentabilité nette-nette, vous devez ajouter au prix du bien locatif les droits de mutation et le coût des travaux. Ensuite, vous intégrez les loyers en prenant la peine d’ajouter les assurances et les prélèvements sociaux.